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Courage citoyen

Réflexions sur l'actualité politico-économique

François Hollande ne change pas

François Hollande nous avait promis « le changement c’est maintenant». Or il faut constater que les résultats ne sont pas à la hauteur des promesses, en particulier parce que François Hollande reste toujours dans l’ambigüité, et ne sait pas impulser une ligne claire.

Mais il ne faut pas lui en vouloir car c’était prévisible comme en témoigne l’ancien débat sur ce thème entre Héraclite et Parménide.

Pour le premier, ce qui caractérise l’être c‘est le changement. Tout au long de sa vie l’homme change, il est en perpétuel devenir et son environnement change comme en témoigne cette affirmation célèbre : « on ne se baigne jamais dans le même fleuve ». Vivre c’est changer, ce que conteste le second.

Parménide part du postulat que l’être est, et que le non être n’est pas. Ce qui semble assez rationnel, puisque par, définition, l’être est. C’est même sa caractéristique première. En conséquence le non être ne peut que ne pas être. Autrement dit puisque l’être est, le non être n’est pas. Donc pour lui le changement fondamental de l’être est impossible puisque, s’il y a changement, ce qui est, n’est plus. Donc ce qui est devient un non être. La théorie d’Héraclite est donc absurde puisqu’elle reviendrait à faire de tout être un non être. Or on ne peut à la fois être et ne pas être.

En conclusion il faut considérer que François Hollande confirme bien la théorie de Parménide. Puisqu’il est et qu’il n’est pas devenu un non être c’est qu’il n’a pas changé. Il ne pouvait donc pas conduire le changement. Toutefois les frondeurs du PS pensent qu’il a changé, ce qui signifie peut être, pour eux, qu’il est passé de l’être au néant comme dirait Sartre. Néant qu’il ne faudrait alors pas confondre avec le non être ?

That is the question comme dirait Shakespeare : to be or not to be.

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